Prix et distinctions

Vous voulez plus d’informations ?
Contactez nous.

+33 (0)1 56 79 11 00

Loi MACRON, l’avocat en droit immobilier et de la construction fait le point

| Publié le 08/10/2015

Ecrit par : Avocats Picovschi

 
illustration de l'article

Vous êtes en pleine transaction immobilière : achat ou vente, opération de promotion immobilière ou de construction, mise en location de votre bien… ou en cours de procédure et vous souhaitez savoir si la loi MACRON vous concerne. Face à tous les changements initiés par cette loi, votre avocat en droit immobilier et de la construction fait le point.

Après de nombreux débats, une multitude d’amendements et plusieurs navettes entre l’Assemblée nationale et le Sénat, la Loi MACRON a enfin été promulguée le 6 aout 2015 et publiée au journal officiel le 7 aout.

Parmi plus de 308 mesures adoptées, certaines, souvent passées inaperçues, concernent le droit immobilier et de la construction.

Ainsi si vous êtes en train d’acquérir un bien immobilier, sachez que le délai de rétractation est passé de 7 à 10 jours. Si vous vous interrogez sur le calcul de ce délai et les conséquences de votre rétractation, consultez votre avocat au plus vite pour ne pas rester dans l’expectative.

Ce nouveau délai est valable pour tous les compromis de vente ou les avant-contrats portant sur l’acquisition d’un logement. Les contrats de réservation en matière de VEFA sont également concernés.

En matière de location, la loi MACRON vient préciser certaines mesures de la loi ALUR, notamment en ce qui concerne les baux d’habitation : elle vient accentuer l’uniformisation des régimes de location vide et meublée en matière de congés. Ainsi, le délai de préavis est réduit à un mois, mais limité à des « zones tendues » qui seront définies ultérieurement. Elle pousse plus loin l’encadrement du prix des loyers et la pratique de « loyer de référence » majoré. Toujours dans un plus grand souci d’uniformisation et d’encadrement : la loi crée des modèles de baux.

La loi impacte également les conseils de syndic qui devront désormais être mis en concurrence. En effet l’article 88 de la loi prévoit que « tous les trois ans, le conseil syndical procède à une mise en concurrence de plusieurs projets de contrat de syndic avant la tenue de la prochaine assemblée générale appelée à se prononcer sur la désignation d’un syndic ». Des dispenses sont toutefois prévues dans certains cas.

Autres mesures : en cas d’annulation d’un permis de construire, les recours à l’action en démolition du bâtiment seront considérablement réduits et limités à des zones spécifiques, et ce afin de mettre un terme aux recours abusifs.

Mais la grande question qui revient c’est : « à partir de quand ces mesures seront applicables et à quelles situations ? ». En effets, certaines mesures sont d’application immédiate, d’autres sont reportées à une date déterminée par la loi, mais beaucoup ne pourront entrer en vigueur qu’après la publication d’un décret devant venir préciser leurs conditions d’application. Face à ce véritable « casse-tête » et alors que la loi ALUR a déjà bouleversé le paysage législatif de l’immobilier et de la construction, il est parfois difficile de s’y retrouver, tant pour les particuliers que pour les professionnels (agent immobilier, gestionnaire locatif…).

Heureusement l’avocat en droit immobilier et de la construction, rompu à cet exercice juridique de lecture et de compréhension des textes législatifs et règlementaires, au fait de toutes ces évolutions et de leurs conditions d’application, saura vous accompagner sur tout contentieux touchant aux baux commerciaux et d’habitation, achat vente immobilière, construction … N’attendez plus, appelez-nous.


Sources : www.capital.fr, « Immobilier : ces mesures passées incognito dans la loi Macron », le 10/08/15, Thomas Le Bars ; www.legifrance.gouv.fr, « LOI n° 2015-990 du 6 août 2015 pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques »

Votre avis nous intéresse

Le responsable de traitement des données à caractère personnel collectées sur le présent site Internet est Gérard PICOVSCHI, Avocat au Barreau de Paris. Les informations recueillies font l'objet d'un traitement informatique destiné à respecter nos obligations déontologiques et à prévenir d'éventuels conflits d'intérêts.Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification aux informations qui vous concernent, que vous pouvez exercer en vous adressant au service Informatique et Libertés : 69 rue Ampère, 75017 Paris (e-mail : avocats[at]picovschi.com). Vous pouvez également, pour des motifs légitimes, vous opposer au traitement des données vous concernant.

Cet article est mis en ligne à des fins d'information du public et dans l'intérêt des justiciables. Il est régulièrement mis à jour, dans la mesure du possible. En raison de l'évolution permanente de la législation en vigueur, nous ne pouvons toutefois pas garantir son application actuelle et vous invitons à nous interroger pour toute question juridique ou problème concernant le thème évoqué au 01 56 79 11 00. En aucun cas le Cabinet ne pourra être tenu responsable de l'inexactitude et de l'obsolescence des articles du site.

Rencontrons-nous

Nos attachés d'information sont à votre écoute

Vous voulez plus d’informations ? Contactez nous
+33(0)1 56 79 11 00

90 avenue Niel
62 & 69 rue Ampère
75017 Paris