Prix et distinctions

Vous voulez plus d’informations ?
Contactez nous.

+33 (0)1 56 79 11 00

Copropriété : candidature et élection des membres du conseil syndical

| Mis à jour le 22/06/2022 | Publié le 28/04/2011

Sommaire

Vous êtes copropriétaire et vous souhaitez faire partie du conseil syndical de votre immeuble ? Vous avez un doute sur la licéité de l’élection des membres du conseil syndical de votre copropriété ? Éclairages par Avocats Picovschi sur les démarches de candidature et d’élection des membres du conseil syndical.

Conseil syndical : définition

Le conseil syndical de copropriété se compose des copropriétaires élus lors d’une assemblée générale. Il coordonne les relations entre le syndicat et les copropriétaires, et ce, par le biais de missions de nature diverse : assistance, consultation, contrôle.

Le conseil syndical de copropriété se dingue de l’assemblée générale de copropriété de par son rôle d’« exécutant » au sein d’une copropriété.

Qui peut être membre du conseil syndical ?

Comme indiqué ci-dessus, le conseil syndical de copropriété se compose de membres de la copropriété. Ainsi, est éligible à l’élection :

  • Tout copropriétaire, son époux/épouse, son partenaire de pacs, ses ascendants ou descendants
  • Le représentant légal du copropriétaire
  • L’usufruitier
  • Les bénéficiaires/acquéreurs d’une vente à terme (telle qu’une vente en viager)

En revanche, afin d’éviter tout conflit d’intérêts, toute personne proche ou membre du syndic (salarié ou entourage proche) ne peut faire partie des membres du conseil syndical, et ce, même s’ils sont copropriétaires de l’immeuble. Par entourage proche, on entend les partenaires ou les parents jusqu’au 2e degré. Cependant, dans le cas où la copropriété serait gérée par un syndic coopératif, ces règles ne s’appliquent pas.

Quelle est la procédure d’élection des membres du conseil ?

En principe, les membres du conseil syndical sont élus lors d’une assemblée générale de copropriété pour une durée maximum de 3 ans (renouvelables). Cependant, il se peut que l’assemblée générale renonce à cette nomination.

Bien que la loi n’impose pas de nombre minimum de membres, afin qu’une majorité puisse se dégager 3 personnes sont en général désignées. Ce nombre peut être défini dans le règlement de copropriété. Ainsi, seules les personnes qui se sont au préalable portées candidates peuvent être élues. Dès lors, durant l’élection, les membres sont élus lorsqu’ils ont recueilli la majorité absolue (de l’article 25 de la loi du 10 juillet 1965).

À l’issue de cette première élection, le conseil syndical désigne parmi ses membres le président selon les règles fixées dans le règlement de copropriété. En l’absence de règles, le vote s’effectuera à la majorité des membres. Cette désignation n’étant pas obligatoire, le président peut constituer un bon coordinateur entre toutes les parties (le syndic et les copropriétaires).

La désignation des membres du conseil syndical de copropriété peut également s’effectuer par une décision de justice. En effet, dans certains cas, il se peut que les candidats ne rassemblent pas le nombre requis de voix ou encore, qu’il n’y ait aucun candidat à cette élection. Ce type de situation nécessite l’implication du juge qui désignera les membres du conseil syndical (avec leur accord), ou constatera l’impossibilité de mettre en place le conseil.

Que se passe-t-il si aucun membre n’est élu ?

Bien que la loi Bonnemaison du 10 juillet 1965 dispose que l’existence d’un conseil syndical est obligatoire, il subsiste tout de même des situations où des copropriétés renoncent à ce droit.

Tout d’abord, l’absence de candidature ne constitue pas automatiquement une renonciation à la constitution d’un conseil syndical. En effet, la renonciation à un conseil peut se faire de deux manières :

  • La constatation par un juge (situation énoncée ci-dessus) : dans ce cas, cette décision doit être notifiée dans un procès-verbal de l’assemblée générale à tous les copropriétaires, et ce, dans un délai d’un mois.
  • La suppression ou renonciation à un conseil syndical à la majorité de l’article 26 de la loi du 10 juillet 1965 : les copropriétaires sont tenus de voter cette décision. Ce vote n’étant pas définitif, les candidats qui souhaitent présenter leur candidature pourront le faire, et l’élection s’effectuera aux mêmes conditions énoncées ci-dessus.

Avocats Picovschi, compétent en droit de l’immobilier saura défendre vos intérêts sur tous litiges en lien avec votre statut de copropriétaire.

Votre avis nous intéresse

Le responsable de traitement des données à caractère personnel collectées sur le présent site Internet est Gérard PICOVSCHI, Avocat au Barreau de Paris. Les informations recueillies font l'objet d'un traitement informatique destiné à respecter nos obligations déontologiques et à prévenir d'éventuels conflits d'intérêts.Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification aux informations qui vous concernent, que vous pouvez exercer en vous adressant au service Informatique et Libertés : 69 rue Ampère, 75017 Paris (e-mail : avocats[at]picovschi.com). Vous pouvez également, pour des motifs légitimes, vous opposer au traitement des données vous concernant.

Cet article est mis en ligne à des fins d'information du public et dans l'intérêt des justiciables. Il est régulièrement mis à jour, dans la mesure du possible. En raison de l'évolution permanente de la législation en vigueur, nous ne pouvons toutefois pas garantir son application actuelle et vous invitons à nous interroger pour toute question juridique ou problème concernant le thème évoqué au 01 56 79 11 00. En aucun cas le Cabinet ne pourra être tenu responsable de l'inexactitude et de l'obsolescence des articles du site.

Rencontrons-nous

Nos attachés d'information sont à votre écoute

Vous voulez plus d’informations ? Contactez nous
+33(0)1 56 79 11 00

90 avenue Niel
62 & 69 rue Ampère
75017 Paris